Méditations quotidiennes

Date:  28 Septembre 2021 

Texte : Matthieu 5 :9

⁹ Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

Thème : Citoyens du Royaume des Cieux (7)

Leçon : Celui qui marche avec le Christ a d’abord en lui-même la paix, puis partage cette paix autour de lui.

• QUE DIT LE PASSAGE ?

Ce passage se situe dans l’enseignement de Jésus appelé le « sermon sur la montagne ». Il se situe dans le cadre du début du ministère terrestre du Christ. Jésus a commencé son ministère en enseignant et guérissant les malades, libérant les démoniaques comme l’indique les versets précédents (4 :23-25). Dans huit béatitudes, Jésus proclame le bonheur et indique les qualités de ceux qui ont part au royaume des cieux. Après la sainteté au verset 8, Jésus conduit son auditoire à comprendre un autre caractère que doit avoir celui qui voudrait vivre en tant que citoyen du Royaume. Il est le prince de Paix, le Dieu de Paix, ainsi quiconque marche à sa suite doit être un faiseur de paix autour de lui. Cette paix est profonde, car est différente de celle dont le monde parle aujourd’hui. De quelle paix est-il question alors ?

• QUE NOUS DIT LE PASSAGE ?

Celui qui marche avec le Christ a d’abord en lui-même la paix, puis partage cette paix autour de lui.

Heureux ceux qui procurent la paix : la paix est un sentiment de quiétude, de tranquillité dans plusieurs domaines en rapport à la vie humaine. Dans le grec, cette phrase est rendue par : « heureux ceux qui font la paix ». Cela peut être compris doublement. D’abord celui qui fait la paix est celui qui est paisible lui-même. Cela signifie qu’il existe en lui une quiétude, tranquillité liée au salut de son âme. Cette âme qui était tourmentée par la domination du péché, le désordre moral et spirituel, a retrouvé sa liberté et est maintenant tranquille grâce à l’œuvre du Christ sur la croix. Si nous ne passons pas par cette étape de paix intérieure, il est impossible de la communiquer aux autres qui en ont besoin. Après avoir fait la paix en soi-même, il faut ensuite la partager avec les autres autour de nous. Christ est venu apporter la paix de Dieu aux hommes de toute langue, tout peuple, toute tribu… c’est pourquoi celui qui bénéficie de cette paix ne doit pas rester assis, il doit aussi partager la paix de Dieu qui est Christ autour de lui. C’est en agissant ainsi qu’il sera appelé fils de Dieu. Comment pouvons-nous partager cette paix autour de nous ? si nous disons que nous avons la paix en nous, montrons-la en nous éloignant du péché dont Christ nous a libéré, ayons une bonne conduite au milieu de tous et surtout de ceux qui ont encore besoin de cette paix et soyons prêts à annoncer à nos frères, sœurs, amis, conjoint(e)s, ce que Christ a accompli pour tous les hommes à la croix.

Cher(e) ami(e), veux-tu être appelé fils de Dieu ? fais donc la paix ! que ta vie soit en paix en laissant Christ accomplir son œuvre de la croix en toi et partage ta paix avec les autres.

Merci de briller en partageant ta paix.

Pasteur Gnonzion Yanick

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Date:  27 Septembre 2021 

Texte : Matthieu 5 :8

⁸ Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

Leçon : Arrête de faire semblant devant les hommes ! mais reflète l’image de Dieu en ayant un cœur pur.

• QUE DIT LE PASSAGE ?

Ce passage se situe dans l’enseignement de Jésus appelé le « sermon sur la montagne ». Il se situe dans le cadre du début du ministère terrestre du Christ. Jésus a commencé son ministère en enseignant et guérissant les malades, libérant les démoniaques comme l’indique les versets précédents (4 :23-25). Dans huit béatitudes, Jésus proclame le bonheur et indique les qualités de ceux qui ont part au royaume des cieux. Au verset 8 il continue d’exposer les qualités spirituelles que le citoyen du Royaume doit posséder en ressemblance avec Dieu. Il parle de la pureté qui est liée à la sainteté de Dieu. Seuls ceux qui vivent la sainteté comme Dieu le demande seront récompensés en voyant Dieu.

• QUE NOUS DIT LE PASSAGE ?

Heureux ceux qui ont le cœur pur : Le cœur est, selon l'Ecriture, l'organe de la vie morale. Être pur de cœur, c'est, par opposition à des œuvres extérieures, être affranchi de toute souillure de toute fausseté, de toute injustice, de toute malice dans ce centre intime des pensées et des sentiments. Tel n'est point l'état moral de l'homme naturel (lire Matthieu 15.19). Comment l’homme parvient-il à cette pureté ? c'est encore ici ce qui sera révélé plus tard, quand le Sauveur aura accompli son œuvre de rédemption. Chaque promesse répondant parfaitement à la disposition décrite dans chacune de ces béatitudes, ceux qui sont purs de cœur ici sont heureux, parce qu'ils verront Dieu. C'est-à-dire qu'ils vivront dès ici-bas dans sa communion, et le contempleront un jour immédiatement dans la beauté suprême de ses perfections, source intarissable de la félicité du ciel (lire 1Corinthiens 13 :12). Cette promesse sera accomplie dans notre vie si nous arrêtons de jouer à un double jeu. En effet beaucoup font trop semblant devant les hommes, mais devant Dieu il est impossible d’être caché. Christ connait notre cœur, il sait s’il est pur ou non. Pas besoin de faire l’effort de pratiquer de bonnes œuvres devant les hommes si notre cœur est plein de malice, de méchanceté, d’hypocrisie, de haine… si nous continuons ainsi nous risquons de nous retrouver devant le père tout tremblant au dernier jour. Être enfant de Dieu ce n’est pas l’être à l’extérieur, mais il faut que ton intérieur devienne ton extérieur.

Cher(e) ami(e), veux-tu voir Dieu ? sois pur comme ton Dieu. Christ t’a rendu libre afin que ton cœur soit purifié de toutes mauvais œuvres.

Merci de briller avec un cœur pur.

Pasteur Gnonzion Yanick

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Date:  26 Septembre 2021 

Texte : Psaumes 117

¹Louez l'Éternel, vous toutes les nations, Célébrez-le, vous tous les peuples ! ² Car sa bonté pour nous est grande, Et sa fidélité dure à toujours. Louez l'Éternel !

Leçon : la bonté et la fidélité de Dieu sont des raisons suffisantes pour louer Dieu.

• QUE DIT LE PASSAGE ?

Ce Psaume fait partie des Psaumes appelés « de Louanges ou le Hallel » (113-118). Ces cantiques étaient chantés par les juifs à l’occasion des grandes célébrations telles que la Pâque. C’est un appel à la reconnaissance de ce que Dieu est pour son peuple non seulement dans le passé mais dans le présent et le futur. La bonté qui est un acte manifesté de façon profonde, et sa fidélité qui le distingue des idoles mais aussi des hommes qui ne peuvent tenir leurs promesses, deviennent la motivation des louanges du peuple de Dieu.

• QUE NOUS DIT LE PASSAGE ?

Il est évident que l’homme est un être qui prête plus attention à ce qui lui est palpable. Ce psaume va bien dans le sens de la manifestation de ce que Dieu a fait dans notre vie, qui nous pousse à une reconnaissance de son intervention. Mais d’un autre coté ce texte invite l’homme à célébrer Dieu pour sa fidélité qui accomplit et accomplira ses promesses.

Louer Dieu pour sa bonté : Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, nous déclare Jérémie dans les Lamentations 3 :22. La bonté de Dieu même quand nous refusons de le croire est toujours présente dans nos vies. Déjà nous connaissant comme des êtres mortels, et que chaque matin nous arrivons à contempler la vie : la bonté de Dieu est grande. Chacun de nous a un témoignage de ce que Dieu a fait. Toutes ces choses doivent nous donner raison de célébrer notre Seigneur Jésus qui est toujours avec nous !

Louer Dieu pour sa fidélité : beaucoup d’entre nous ont déjà expérimenté la fidélité de Dieu dans plusieurs domaines. Cela signifie que Dieu a accompli ses promesses à leur égard. Pour cela ils célèbrent Dieu. C’est une bonne raison. D’autres sont dans l’attente de la réalisation des promesses de Dieu. Mais laissez-moi vous dire que la fidélité de Dieu n’est point comme celle des hommes. Il accomplit toujours ce qu’il dit pour ces enfants. Alors louons le car il accomplira certainement ces promesses ; sa fidélité dure à toujours.

Merci de briller par ta louange à Dieu

Pasteur Gnonzion Yanick

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Date:  24 Septembre 2021 

Texte : Matthieu 5 :6

Texte : Matthieu 5 :7

⁷ Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !

Thème : Citoyens du Royaume des Cieux (5)

Leçon : nous sommes l’image de Dieu, soyons donc miséricordieux.

• QUE DIT LE PASSAGE ?

Ce passage se situe dans l’enseignement de Jésus appelé le « sermon sur la montagne ». Il se situe dans le cadre du début du ministère terrestre du Christ. Jésus a commencé son ministère en enseignant et guérissant les malades, libérant les démoniaques comme l’indique les versets précédents (4 :23-25). Dans huit béatitudes, Jésus proclame le bonheur et indique les qualités de ceux qui ont part au royaume des cieux. A partir de ce verset, Jésus expose les caractères que le citoyen du Royaume des Cieux doit avoir en commun avec Dieu. La miséricorde est celle qui a conduit Dieu à venir vers l’homme pour le sauver. Ainsi, celui qui voudra vivre dans le Royaume devra aussi vivre cette miséricorde. Les miséricordieux sont ceux qui ne pensent pas seulement à leur propre misère, mais qui compatissent à la misère de leurs frères.

• QUE NOUS DIT LE PASSAGE ?

On ne peut pas vivre dans le Royaume des Cieux et ne pas avoir les caractères de Dieu en soi. Jésus invite quiconque veut entrer dans son Royaume à vivre en ayant les caractères de Dieu en lui. En voici le premier qu’il donne.

Heureux les miséricordieux : la miséricorde est un sentiment de pitié, de compassion qu’on a envers une personne. Ce sentiment conduit à manifester l’amour. Ce sentiment doit être manifesté à l’endroit de notre prochain. Cependant Il faut avoir senti sa propre misère, avoir souffert soi-même, pour pouvoir sympathiser avec la souffrance d'autrui. Il faut avoir été soi-même l'objet de l'amour infini de Dieu pour pouvoir aimer les autres et pratiquer à leur égard la charité. Alors quiconque veut être miséricordieux devra d’abord sentir la misère en lui-même. Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous sont loin de manifester cette miséricorde. Nous méprisons notre prochain dans les difficultés, nous préférons le laisser subir sa situation au lieu de l’aider. Nous sommes sans aucun équivoque les représentants de Dieu sur terre, ne l’oublions pas. Christ rattache aussi une promesse à cette béatitude. Ceux qui auront pitié de leur prochain quand il sera dans le besoin, quand il aura besoin d’aide ; ceux qui manifesteront l’amour envers leur prochain en évitant de les juger, les condamner… à ceux là Christ manifestera sa miséricorde au dernier jour. Mais déjà sur terre, ils verront les prémices des cette miséricorde. Quand ils auront besoin de réconfort, de soutien, de restauration divine, la miséricorde de Dieu ne leur fera point défaut dans leur moment difficile. Le Saint Esprit par sa présence sera leur soutien inébranlable.

Cher(e) ami(e), veux-tu obtenir miséricorde ? souviens toi que tu as été l’objet de la manifestation de la miséricorde de Dieu par Jésus, manifeste aussi cette miséricorde pour ton prochain.

Merci de briller par ta miséricorde.

Pasteur Gnonzion Yanick

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Date:  23 Septembre 2021 

Texte : Matthieu 5 :6

⁴ Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !

Leçon : désirer être en conformité avec la volonté de Dieu, fait vivre dans sa justice.

• QUE DIT LE PASSAGE ?

Ce passage se situe dans l’enseignement de Jésus appelé le « sermon sur la montagne ». Il se situe dans le cadre du début du ministère terrestre du Christ. Jésus a commencé son ministère en enseignant et guérissant les malades, libérant les démoniaques comme l’indique les versets précédents (4 :23-25). Dans huit béatitudes, Jésus proclame le bonheur et indique les qualités de ceux qui ont part au royaume des cieux. Ce verset clôture les conditions préliminaires à remplir pour entrer dans le royaume. Ces conditions sont surtout intérieures. Cela signifie que celui qui souhaite y entrer doit d’abord être transformé de l’intérieur. Jésus parle maintenant de justice qu’il faudra rechercher pour que lui puisse apporter satisfaction à cette recherche. S’agit-il de la justice des hommes ou une autre ? de quelle justice faut-il avoir soif en vue d’être satisfait ?

• QUE NOUS DIT LE PASSAGE ?

Après avoir exposé à ceux qui l’écoutaient qu’il faut se reconnaitre incapable de se sauver, être attristé à cause de son péché, abandonner sa propre volonté pour se laisser conduire par Dieu seul, Jésus les conduit à comprendre une autre vérité fondamentale du Royaume des Cieux.

Avoir faim et soif de justice : la faim et la soif sont deux mots utilisés par Jésus pour exprimer un besoin ardent de la justice. Il attire ainsi l’attention des hommes sur l’importance de désirer la justice jour après jour pour être citoyen du Royaume. Mais de quelle justice s’agit-il ? certainement pas celle des hommes qui est pleine de corruption et d’injustice. Jésus attire notre attention sur lui-même qui est la justice de Dieu. Jésus est venu par sa mort rétablir la justice entre Dieu et l’homme. C’est pourquoi quiconque voudra faire partir de son Royaume, devra demeurer dans cette justice en la désirant jour après jour. Un homme peut penser être juste aux yeux des hommes car il fait souvent du bien autour de lui et il est apprécié de tous. Cependant s’il ne vit pas et ne demeure pas dans la justice de Dieu en Jésus, il ne sera pas rassasié. Seule cette justice peut nous rassasier. Désirer cette justice signifie qu’il faut toujours chercher à être en conformité avec la volonté de Dieu. Il faut avoir ce besoin pressant de connaitre Dieu jour après jours. C’est cette idée qui est exprimée dans l’Ancien Testament « Mon âme a soif de Dieu... » Psaumes 42 :3. Un citoyen du Royaume des Cieux doit avoir le désir de vivre chaque instant dans la présence de Dieu mais aussi désirer de vivre selon sa justice.

Cher(e) ami(e), veux-tu être rassasié ? sache que quiconque cherche le Seigneur est toujours satisfait, il ne sera jamais confus. Alors laisse Christ par sa mort accomplir sa justice dans ta vie, aie le désir de vivre selon sa volonté et lui-même se chargera de satisfaire cette soif en t’introduisant dans son Royaume.

Merci de briller par ta soif et ta faim.

Pasteur Gnonzion Yanick

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Date:  22 Septembre 2021 

Texte : Matthieu 5 :5
5 Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !

Leçon : celui qui est doux laisse Christ le guider dans sa volonté

QUE DIT LE PASSAGE ? 
Ce passage se situe dans l’enseignement de Jésus appelé le « sermon sur la montagne ». Il se situe dans le cadre du début du ministère terrestre du Christ. Jésus a commencé son ministère en enseignant et guérissant les malades, libérant les démoniaques comme l’indique les verset précédents (4 :23-25). Dans huit béatitudes, Jésus proclame le bonheur et indique les qualités de ceux qui ont part au royaume des cieux. Ce verset nous présente la troisième béatitude que Jésus expose. Il évoque la douceur qui octroie à celui qui la pratique un héritage qui est la terre. Cette terre qui est un héritage pour les citoyens du royaume doit être comprise doublement.

QUE NOUS DIT LE PASSAGE ?
S’il y a une chose qui semble difficile aux yeux des hommes quant à la relation avec Dieu, c’est de se laisser guider par lui. Cette troisième condition que donne le Seigneur Jésus pour être citoyen du Royaume de Dieu aborde dans ce sens.
Heureux ceux qui sont doux : au sens littéral, la douceur peut être comprise comme le caractère d’une personne qui est agréable à voir, à vivre… est-ce dans ce sens que le Christ oriente son message ? Jésus s’appuie plutôt sur une conception juive de la douceur. Les juifs considèrent en effet une personne douce étant celle qui abandonne sa vie et sa volonté à celle de Dieu (Psaumes 37). Cette douceur, cet abandon à la volonté de Dieu, en présence des violences, de l'injustice et de la haine, est produit en eux par le sentiment humble et attristé de ce qui leur manque. (v.3 et 4.) Elle implique le renoncement aux avantages et aux joies de ce monde ; mais, par une magnifique compensation, ceux qui la pratiquent hériteront la terre. La terre qui est ici la promesse est assimilée à la terre de Canaan qui est prise dans son sens spirituel, et signifie la patrie d'en haut, le royaume de Dieu, dont la possession est assurée à ceux qui sont doux. D’un autre côté, ceux qui sont doux, qui s’abandonnent à la volonté du Christ, bénéficient aussi des prémices de cet héritage dès ici-bas. Toute chose concourt au bien de ceux qui sont doux (Romains 8 :28) et tout est à eux (1Corinthiens 3 :21). Bien que cette douceur soit à l’égard de Dieu, elle doit être aussi connue de tous les hommes, qui glorifieront Dieu quand ils verront en nous ce caractère si agréable.
Cher(e) ami(e), veux-tu hériter la terre promise par Dieu ? il te faut simplement être doux. Cela demande que tu abandonnes ta volonté, ta justice, ton raisonnement et tout ce qui est de toi au profit de ce que Dieu désire pour toi. Laisse-toi conduire par lui.

Merci de briller par ta douceur.

Pasteur Gnonzion Yanick

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Date:  21 Septembre 2021 

Texte : Matthieu 5 :4
4Heureux les affligés, car ils seront consolés ! 

Leçon : pleurer sur son péché conduit à une repentance à salut.

QUE DIT LE PASSAGE ? 
Nous ouvrons pour cette semaine et celle à venir une série de méditations en Matthieu 5 :1-16. Cette série est consacrée à découvrir le premier enseignement du Christ sur le Royaume des cieux. Nous comprendrons ainsi les vérités qu’il contient.
Ce passage se situe dans l’enseignement de Jésus appelé le « sermon sur la montagne ». Il se situe dans le cadre du début du ministère terrestre du Christ. Jésus à commencer son ministère en enseignant et guérissant les malades, libérant les démoniaques comme l’indique les verset précédents (4 :23-25). Dans huit béatitudes, Jésus proclame le bonheur et indique les qualités de ceux qui ont part au royaume des cieux. Dans Ce verset 4 Jésus continue à exposer les conditions d’entrée dans le royaume des cieux pour être dans le bonheur. Il parle ici des affligés ou encore de ceux qui pleurent. Cette condition d’affligé est la seconde condition dans laquelle doit être celui qui désire être dans le royaume. 

QUE NOUS DIT LE PASSAGE ?
Pour être citoyen d’une nation quelconque, il avoir la nationalité de cette nation en remplissant bien sur les conditions. Il en est de même pour le royaume que Christ est venu proclamer. En voici la deuxième condition après celle que nous avons vu hier.
Heureux les affligés : pour dire vrai, ces déclarations du Christ sont vraiment paradoxales. Car comment peut être heureux tout en étant affligé ? cela semble difficile, voir même impossible à concevoir. En réalité, être affligé c’est être dans le deuil, la tristesse, l’amertume, c’est ressentir une douleur profonde. Peut-on être heureux dans ce sentiment ? humainement parlant cela n’est pas possible. Cependant, Jésus dit que cela est possible et que c’est une condition requise pour faire partir de son Royaume. Quel sens Jésus donne-t-il alors à l’affliction ? pour le Christ, l’affliction consiste à constater la laideur du péché et ressentir une douleur profonde qui conduira à la repentance à salut (2 Corinthiens 7 :10). C’est une conséquence directe de la première condition présentée au verset 3. En effet c’est seulement lorsqu’on accepte de s’humilier devant le Christ en reconnaissant son incapacité à pouvoir se sauver, qu’il est possible de pleurer sur la laideur du péché dans lequel on se trouve. Si nous disons que nous sommes dans le royaume du Christ sans passer par l’étape qui consiste à pleurer sur sa condition de pécheur, sans regretter cette condition de pécheur, nous ne sommes en réalité pas citoyen du royaume des Cieux.
Cher(e) ami(e), tu peux être consolé par le Christ qui est la seule personne capable de te donner la véritable consolation. Mais il t’invite maintenant a regarder à ton état de pécheur et constater la laideur de ton péché qui doit t’amener à être triste et renoncer à ce péché. Ainsi Christ viendra te consoler en te pardonnant.

Merci de briller en pleurant sur ton péché.

Pasteur Gnonzion Yanick

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Date:  20 Septembre 2021 

Texte : Matthieu 5 :1-3
4Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu'il se fut assis, ses disciples s'approchèrent de lui. 2Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit : 3Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !

Leçon : Il faut accepter de se faire pauvre et s’abandonner au plan de salut de Dieu afin d’être sauvé.

QUE DIT LE PASSAGE ? 
Nous ouvrons pour cette semaine et celle à venir une série de méditations en Matthieu 5 :1-16. Cette série est consacrée à découvrir le premier enseignement du Christ sur le Royaume des cieux. Nous comprendrons ainsi les vérités qu’il contient.
Ce passage se situe dans l’enseignement de Jésus appelé le « sermon sur la montagne ». Il se situe dans le cadre du début du ministère terrestre du Christ. Jésus a commencé son ministère en enseignant et guérissant les malades, libérant les démoniaques comme l’indique les verset précédents (4 :23-25). Dans huit béatitudes, Jésus proclame le bonheur et indique les qualités de ceux qui ont part au royaume des cieux. Ce sont d'abord au verset 3 qui fait l’objet de notre méditation, ceux qui aspirent aux biens spirituels de ce royaume : les pauvres en esprit, que leur humilité met en possession du royaume. 
Pourquoi est que le Seigneur commence par la condition de pauvreté ?

QUE NOUS DIT LE PASSAGE ?
Pour être citoyen d’une nation quelconque, il faut avoir la nationalité de cette nation en remplissant bien sûr les conditions. Il en est de même pour le royaume que Christ est venu proclamer. En voici la première condition accompagnée de bénédiction.
Heureux les pauvres en esprit : la pauvreté est un état dans lequel l’on éprouve le manque de ce dont on a besoin. C’est aussi l’état d’insuffisance dans lequel l’on peut se trouver. Mais la pauvreté dont parle le Seigneur ici, au lieu d’être physique se situe au niveau de l’esprit, la pensée, les sentiments que nous pouvons éprouver. Si nous devons être pauvre en esprit, cela signifie-t-il que nous devons manquer d’intelligence pour faire partie de ce royaume annoncé par le Christ ? Nullement, la pauvreté dont parle le Sauveur amène l’homme à se rabaisser, à abandonner tout raisonnement inutile et être humble. Cette condition d’humilité doit pousser à se sentir incapable de pouvoir parvenir à Dieu soi même. Peut-être pouvons-nous avoir de grands trésors, richesses ; être nantis, accomplir de grandes œuvres… rien de tout ça ne pourra faire de nous des citoyens du Royaumes des Cieux. Il faut accepter de se faire pauvre et s’abandonner au plan de salut de Dieu afin qu’il nous sauve. Quiconque ne passe pas par cette étape de rabaissement, de brisement ne peut accéder au royaume.
Cher(e) ami(e), le royaume des cieux peut être à toi comme le promet Jésus. Ce qu’il te demande c’est d’accepter ton incapacité, ta faiblesse à pouvoir te sauver par un autre moyen. Accepte de t’humilier sous son plan.

Merci de briller par ta pauvreté d’esprit

Pasteur Gnonzion Yanick

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